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Photo du rédacteurFédération Libertaire de Lorraine

RETOUR SUR LA MOBILISATION POUR JULIAN ASSANGE

Être journaliste n’est pas un crime : Liberté pour Julian Assange !



Le fondateur de Wikileaks au parfum libertaire est depuis 4 ans enfermé dans la prison de haute sécurité de Belmarsh près de Londres au seul motif de la demande d’extradition formulée par les États-Unis d’Amérique.

Les 20-21 février dernier, la Haute Cour britannique a examiné la recevabilité de l’ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni pour empêcher son extradition vers les États-Unis, où il risque jusqu’à 175 années de prison pour espionnage.



Julian assange était finaliste en 2022 du « prix Sakharov de la liberté d’esprit » du Parlement européen, 9 fois nominé pour le prix Nobel de la Paix, il est privé de liberté depuis 13 ans. Son crime ? Avoir permis via Wikileaks, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, la révélation entre autres des crimes de guerre commis en Irak et en Afghanistan, la torture à Guantánamo et Abou Ghraib, l’espionnage de la NSA dont ont été victimes les présidents de la République française et certains ministres… Son travail de journaliste et de lanceur d’alerte a nourri les informations publiées par de nombreux médias.



La vaste campagne de dénigrement dont il est l’objet de la part de hauts responsables américains laisse craindre en cas d’extradition de graves violations de ses droits fondamentaux. L’urgence est donc immense en ce mois de février. Il est important d’informer et de se mobiliser comme jamais sur le sort du journaliste australien, persécuté depuis bientôt 14 ans par Washington et certains de ses alliés impérialistes.


La démocratie dont nos pays se revendiquent passe par une justice indépendante, la diffusion d’informations libres et indépendantes à même de garantir la transparence du pouvoir. Si Julian Assange était extradé puis inculpé, ce serait une injonction adressée aux journalistes à se censurer.


Si Julian Assange est extradé, il est très probable que cela n'affaiblirait pas les réseaux e-anarchistes. À cela deux raisons :

La première, c'est que toute mesure contre lui accroîtrait à proportion son statut de "martyr de la cause": on retrouve ici le problème insoluble que posèrent un Gandhi ou un Martin Luther King, respectivement, à la puissance coloniale britannique et à l'Etat ségrégationniste américain.

La seconde, c'est qu'à l'instar d'Anonymous, le fonctionnement des réseaux e-anarchistes est anarchique lui-même. Ils n'ont ni chef, ni hiérarchie : il est donc par définition impossible de décapiter une entité... qui n'a pas de tête ! Nous en parlons en connaissance de cause !


La fédération libertaire de Lorraine exige la libération de Julian ainsi que sa naturalisation française afin d'éviter une extradition qui lui serai fatale.


Encore une fois le Parti Socialiste a fait une nouvelle fois du grand PS en refusant d'accrocher la banderole de soutien à Julian Assange sur le balcon de la mairie alors que des banderole de soutien aux journalistes persécutés sont souvent installées par celle-ci.

Nous avons remédier à ce problème !


Nous rappelons qu'une vingtaine de collectifs et d'associations ont répondu présent à l'initiative de la FI pour cette lutte unitaire, sauf le PS...

Prises de parole

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