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Photo du rédacteurFédération Libertaire de Lorraine

DÉJÀ 25 ANS DE PRISON POUR ABDULLAH ÖCALAN


Cela fait 25 ans que le leader kurde Abdullah Öcalan est emprisonné par la Turquie sur l’île-prison d’Imrali dans la mer de Marmara. Depuis 2021, amis, famille, avocats, personne n’a de nouvelles du leader revolutionnaire kurde.

Abdullah Öcalan est né le 4 avril 1949 dans le village Kurde de Ömerli.


Öcalan fonde en 1978 le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), sur la base d'un programme revendiquant un Kurdistan unifié, indépendant et socialiste.

Son organisation lance une lutte armée prolongée en 1984, avant qu'il ne propose plusieurs trêves au cours de la décennie suivante.



Dans les années 1990, il abandonne ses revendications marxistes en s'orientant sur une solution politique plus pacifique et démocratique en utilisant des bases anarchistes.


Öcalan est arrêté le 15 février 1999 au Kenya par des turcs avec l'aide des américains et des israéliens.


Il est emprisonné en Turquie, où il est condamné à la peine de mort pour terrorisme. La sentence n'est cependant pas mise à exécution, le pays abolissant la peine capitale en 2002.



Sa peine est alors commuée en prison en vie.

Depuis sa prison il y développe une relation épistolaire avec le penseur libertaire Murray Bookchin, il élabore l'idée d'un confédéralisme démocratique, théorisant une société fédéraliste et communaliste en dehors des structures étatiques, où démocratie directe, écologisme et féminisme sont liés.



Elle est mise en pratique, depuis la guerre contre Daech au « Rojava », région kurde autonome de la Syrie, par le Parti de l'union démocratique, proche du PKK.

Daech c'est fait littéralement botter le cul par les forces Révolutionnaires Kurdes considérées comme terroristes par la Turquie et bon nombre de pays occidentaux.

Il faut croire qu'abattre Daech et pratiquer une révolution anticapitaliste en prônant la démocratie vous envoie directement dans le fichage international, vous considérant comme terroriste.



Tant qu’il n’y aura pas de véritables pressions sur la Turquie, venant de l’Occident et de l’Europe, la situation ne changera pas.

Nous devons toutes et tous nous positionner sur la libération d'Abdullah Öcalan.



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