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Photo du rédacteurLe Pavé Lorrain

CONDAMNÉ À 6 MOIS DE PRISON AVEC SURCIS, LA COURS D'APPEL LE RELAXE



CONDAMNÉ À 6 MOIS DE PRISON AVEC SURCIS, LA COURS D'APPEL LE RELAXE


C'était le samedi 18 septembre 2021, au cours d'une manifestation antirepression du Bloc Lorrain , dans les rues du centre-ville de Nancy, trois vitrines de l'agence d'assurance AXA située 133 rue Charles III s'étoiles après l'explosion de plusieurs vitre de panneaux publicitaire.


Au niveau de l'assurance un.e individu.e fait usage, d'après les images de vidéo-surveillance de la ville de Nancy, d'un outil non identifié pour briser les vitrine.

Les vitrines présentent des impacts circulaires, un devis de réparation

d'un montant de 5 400 euros sera effectué par l'assurance.


L'exploitation des caméras de surveillance des rues et la video d'un particulier

conduisent à un rapprochement par la place de Nancy d'un individu masculin apparaissant, au début de la manifestation, puis à proximité du lieu des faits, avant et après les dégradations.


Nous pouvons voir sur les images exploitées par le service enquêteur relayées au tribunal de Nancy qu'à 15h54, un homme, en tête de cortège, traverse la chaussée puis arriver au niveau des locaux de l'agence, porteur d'un objet dans sa main puis porte des coups avec cet objet, à la hauteur d'une première vitre, puis se déplace et porte quatre, puis cinq coups, sur les vitrines, avant de retourner au milieu de la tête du cortège, tout en rangeant l'objet son sac noir qu'il repositionnait sur son dos.

Il portait alors un tee-shirt noir, un bermuda noir avec une petite inscription blanche au bas de la jambe gauche et une casquette noire sans logo.


Ses cheveux étaient très courts, voire rasés, sur les côtés et son visage était dissimulé par une écharpe noire avec un liseré blanc. Il portait des baskets totalement blanches et des sockets de marque loto qui dépassaient légèrement.


À 15h59, l'homme entre dans un chantier, 45 boulevard Lobau non loin du commiceriat assiégé par le Bloc Lorrain muni de dizaine de fumigenes et 1 minute 30, plus tard un homme ayant la même silhouette en sort, porteur des mêmes baskets blanches et des mêmes chaussettes, mais vêtu d'un tee-shirt blanc avec des inscriptions sur les manches et d'un bermuda blanc.

Il portait un sac noir avec un logo Nike blanc.

Selon l'analyse des enquêteurs, il ressortait de l'exploitation des images que cet homme avait été vu, au début de la manifestation, portant un tee-shirt blanc, un bermuda blanc, des baskets blanches, des sockets blanches avec un logo, une casquette noire sans logo et un sac noir avec un logo Nike, un tee-shirt noir étant visible au niveau des manches, sous le tee-shirt blanc.


En début de manifestation à 15h26, l'homme serait sortie d'un chantier rue Haguenauer, vêtu d'un tee-shirt noir, d'un bermuda noir et d'un foulard noir devant le visage. Il avait enlevé le sac de son épaule et on voyait alors un logo sur la face du sac qui était contre son dos.

Les photographies à visage découvert prises au début de la manifestation conduisaient à l'identification de Jules, alors vêtu de blanc.


Placé en garde à vue, le 5 octobre 2021, Jules fait usage de son droit au silence.

Durant l'enquete, la géolocalisation de son téléphone, la perquisition de l'appartement de son amie et de ses voisins (oui les flics se sont trompés de porte, il y a du niveau à Nancy...) n'apportaient pas d'éléments malgré la saisie d'outil chez le voisin de Jules.


Plusieurs heures après la perquisition (les flics se sont trompé plusieurs fois de route... Des champions ont vous dit !!!) rien absolument rien ne ressort de l'enquête mais Jules et poursuivi par le procureur malgré le manque de preuve.

Jugé au TGI de Nancy dans la foulée dans une salle vide a plus de 22h00 Jules et condamné a 6 mois de prison avec surcis et une interdiction de faire des manifestations sur Nancy pour une durée de 2 ans.

Bien entendu Jules fait appel.


En cours d'appel il ressort de l'étude du dossier que les traits de l'auteur des dégradations, vêtu de noir et ayant dissimulé son visage, ne sont pas identifiables sur les captures d'écran figurant au dossier.


Si sa silhouette et ses effets vestimentaires ont des ressemblances indéniables avec ceux d'un homme précédemment vêtu de blanc qui a été identifié comme étant Jules, ces éléments sont insuffisants pour retenir sa culpabilité, aucun élément est retenu contre lui, il ressort blanchi des taches que la police a tenté de lui faire en cette fin octobre 2023.


C'est un nouveau coup dure pour la police de Nancy qui n'a de cesse de se tourner en ridicule dans ce type d'affaire.


Moralité, sortez couvert en manifestation sans quoi on pourrai vous accuser de tout et rien dans les rues de Nancy.

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